Lundi 25 juin 2012 à 3:30

Demain, 21h, dans ses bras pour un mois.

Je vais à nouveau respirer, pouvoir être moi-même. Ca y est, mon sourire est revenu et ça fait vraiment du bien. Cette semaine a été très longue, j'ai du me justifier devant toute ma famille. J'ai vu mon père triste à l'idée de me voir partir un mois alors qu'il ne sait pas pourquoi. Voir ma mère de plus en plus déçue et me montrer que je suis une merde. Il était temps que je rentre... Enfin, que je retourne chez lui. Comme m'a dit mon frère : "L'objectif dans la vie n'est pas de réussir mais de ne pas tomber trop bas". Le problème Frérot c'est que c'est un peu tard pour ça je crois. Ici, chaque jour est une épreuve de plus. Je ne vis plus, je survis. Je me sens très seule, même si IL est là pour moi. Ce n'est pas suffisant. Certains jours je me fais même peur, j'ai des idées morbides qui me traverse l'esprit. Il m'arrive de réfléchir pendant des journées entières. Faire en sorte qu'il me déteste pour n'avoir plus rien à perdre. Juste être seule, sans attache et pouvoir arrêter ce massacre sans faire trop souffrir les gens. Juste ne plus rien ressentir, parfois ça ferait du bien.
Entre mon passé et mon présent, j'aurais éternellement ces cicatrices. J'ai été cassé au delà du réparable, mais quand je suis avec lui je me sens déjà mieux, je pense que je pourrais vivre dans ce monde s'il est là.

Bon, ce soir j'ai tout de même le sourire parce que demain soir, à cette heure ci, je serais dans ses bras. Je penserais juste à nous et le reste n'aura plus d'importance.
Vivement...


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