Je me perds entre ce qu'ils attendent de moi et ce que je suis vraiment.

Lundi 25 juin 2012 à 3:30

Demain, 21h, dans ses bras pour un mois.

Je vais à nouveau respirer, pouvoir être moi-même. Ca y est, mon sourire est revenu et ça fait vraiment du bien. Cette semaine a été très longue, j'ai du me justifier devant toute ma famille. J'ai vu mon père triste à l'idée de me voir partir un mois alors qu'il ne sait pas pourquoi. Voir ma mère de plus en plus déçue et me montrer que je suis une merde. Il était temps que je rentre... Enfin, que je retourne chez lui. Comme m'a dit mon frère : "L'objectif dans la vie n'est pas de réussir mais de ne pas tomber trop bas". Le problème Frérot c'est que c'est un peu tard pour ça je crois. Ici, chaque jour est une épreuve de plus. Je ne vis plus, je survis. Je me sens très seule, même si IL est là pour moi. Ce n'est pas suffisant. Certains jours je me fais même peur, j'ai des idées morbides qui me traverse l'esprit. Il m'arrive de réfléchir pendant des journées entières. Faire en sorte qu'il me déteste pour n'avoir plus rien à perdre. Juste être seule, sans attache et pouvoir arrêter ce massacre sans faire trop souffrir les gens. Juste ne plus rien ressentir, parfois ça ferait du bien.
Entre mon passé et mon présent, j'aurais éternellement ces cicatrices. J'ai été cassé au delà du réparable, mais quand je suis avec lui je me sens déjà mieux, je pense que je pourrais vivre dans ce monde s'il est là.

Bon, ce soir j'ai tout de même le sourire parce que demain soir, à cette heure ci, je serais dans ses bras. Je penserais juste à nous et le reste n'aura plus d'importance. Vivement...


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Notre Histoire

Pour changer les choses il suffit de les croire différentes

Dimanche 17 juin 2012 à 4:25

Dovahkiin, notre petite chattehttp://deraison.cowblog.fr/images/Dovah.jpg [- Final Fantasy X- To Zanakand-]

   Déjà un mois que je n'ai pas posté dans ce blog, c'est normal...  Je viens seulement de rentrer. Oui, je devais partir seulement trois jours, trois pauvres petits jours chez des amis communs mais je n'ai pas eu le courage de rentrer chez moi, enfin... Je ne sais pas si je peux appeler cet endroit mon "chez moi". Je n'ai plus de "Chez Moi". Que ce soit Brest, Rennes, Strasbourg, Paris, Lyon,... Je suis bien tant qu'il est là. Le reste est secondaire.

J'ai donc pris le "mauvais" train...

    J'ai encore du mal à y croire, JE suis importante à SES yeux, wow... ça me semblait juste improbable. On a profité de chaque moment pendant un mois, et j'ai tellement de souvenirs en tête que ce soit des souvenirs plutôt... d'amour comme parler de notre futur mariage, le moment où il m'a offert le double des clefs de son appartement, choisir les meubles à deux, l'adoption de notre petite chatte, notre premier restaurant où j'ai découvert des spécialités de chez lui,... Ou que ce soit des souvenirs plus simples  tel que de "jouer" à Ouverture-Facile ensemble, lui faire découvrir Fairy Tail, l'écriture de mon premier podcast, jouer à Mortal Kombat et le voir s'énerver parcequ'il perd, le forcer à regarder Twilight,...ou tout simplement être ensemble : nos délires, nos coups de gueule, nos larmes,... En un mois, on s'est construit un univers bien à nous. Je n'ai jamais été aussi sûre de moi. Je l'aime ! Je veux qu'il devienne, par la suite, le père de mes enfants.

C'est LUI, je le sais, c'est inexplicable.

    Je suis rentrée aujourd'hui, bien déterminée à arranger les choses (même si je ne sais pas encore de quelle manière exactement)... Je quitte mon copain, c'est officiel. Il sait que je suis tombée amoureuse d'un autre, et qu'il ne peut pas rivaliser contre cet Amour. Ca lui a brisé le coeur, mais je ne veux pas rester avec lui. Il rencontrera certainement quelqu'un qui lui correspondra mieux, je lui souhaite réellement de rencontrer sa moitié, malgré ce qu'il pense pour le moment, ce n'est pas moi.
Pour l'appartement, c'est problématique. J'aimerai le garder parceque les 3/4 des meubles se sont les miens, même plus. Maintenant, il faut que j'arrive à le convaincre gentiment de partir... Ca risque d'être plus difficile. Mais ça reste ma seule solution car je n'ai ni les moyens de déménager, ni la possibilité de bouger mes meubles... seule.
Dernier problème mais celui qui me fait le plus de mal, ma famille. Que dire ? Il n'y a plus grand chose à dire. Avec ma mère c'est pire qu'avant. J'ai appris qu'elle avait une maladie grave et que c'est surement dû au stress alors... ça me retombe dessus. D'ailleurs j'ai hâte d'être demain, enfin... dans quelques heures. Fête des pères... YOUHOU !! Mes parents et mes 2 frangins/frangines attendent que ça depuis 1 mois pour me tomber dessus. Je vais devoir passer une journée entière à me justifier, alors que... bah... je ne peux pas me justifier car je n'ai aucun argument rationnel à apporter.
 
    Les choses s'améliorent peu à peu. C'est difficile mais il m'a permis de prendre conscience de certaines choses, de faire un travail sur moi-même et de reprendre ma vie en main. J'ai décidé de faire ce que je voulais réellement et ce que je veux, c'est être avec  Lui. Peu importe les conséquences, même si ma famille me laisse à cause de ça, c'est qu'ils n'ont pas compris ce que je ressens réellement pour cet homme. Vivement que je règle tout ça, que je retourne dans ses bras le plus rapidement possible.

Tu me manques.

Notre Histoire

L'amour qui naît subitement est le plus long à guérir

Vendredi 18 mai 2012 à 2:24

 
 
 
Depuis le 7 Mai j'ai réellement l'impression d'être un zombie. Tout est tellement plus sombre sans lui. Je ne mange plus, ne dors plus, je n'ai goût à rien. Je passe mes journées dans mon canapé à attendre... Je n'ai envie de rien, même geeker ne me tente pas. Mon copain pète un plomb car je ne fais rien dans l'appartement.
 
 
Ici je n'arrive plus à respirer, j'ai besoin d'oxygène mais je n'en trouve pas. 

Demain, je serais dans ses bras. Je vais être à lui jusqu'à Dimanche. J'ai tellement hâte, hâte de me blottir contre lui, d'embrasser ses lèvres, qu'il me fasse l'amour. Je ne sais pas comment j'ai fait pour me mettre dans une situation pareille. Tout ce que je sais, c'est que je suis éperdument amoureuse de cet homme alors que je suis avec un autre. Je vais profiter de chaque seconde de ce week end, savourer chaque instant dans ses bras et surtout ne rien regretter. Je réfléchirais à la séparation une fois dans le train, une fois qu'il sera loin de moi. Je ne savais pas qu'il était possible d'être aussi dépendante d'une personne. C'est juste affolant.

J'ai essayé de parler avec ma mère hier, de lui dire que je n'avais pas le moral et que j'aimerais prendre un appartement seule, un petit studio près de mon école. Juste lui dire que dans mon couple, ça ne va plus. Mais elle ne veut rien entendre, elle me reproche de la rendre malade et elle pense que je suis contente de moi, contente de la rendre malheureuse, de la décevoir, de la voir perdre du poids et ne plus dormir car elle a raté mon éducation. Elle m'a donc dit qu'elle ne voulait rien savoir, que je n'avais pas d'argent et que je suis une ratée. Enfin... plus exactement : "Tu me dégoutes, comment tu oses penser le quitter ? C'est un mec parfait ! Tu n'es qu'une gamine, tu es instable. Tu vis dans un conte de fée ma pauvre fille. Je ne veux plus rien entendre. Je ne te considères même plus comme ma fille, tu es juste qu'une petite garce qui a profité de lui. C'est hors de question que tu quittes l'appart !" 

Et elle a fini par me faire jurer sur l'honneur de mes grands parents que je ne quitterais pas mon copain, ni l'appartement. Je l'ai fait. Pourquoi ? Dans mon monde on ne trahi pas sa famille. L'Amour n'a pas d'importance. Je dois quitter celui que j'aime. Mais c'est au dessus de mes forces. Je suis qu'une petite égoïste. Pour l'instant ma relation restera secrète. Ma seule solution est de faire 1000 km pour quelques jours, tous les mois ou tous les deux mois.

Je sais que tôt ou tard, on va devoir se dire adieu. Alors autant profiter de ces moments magiques. Si on pouvait être ensemble, notre relation serait juste parfaite, ou presque. Il est ma moitié, j'en suis sûre. Je pourrais au moins dire que je suis une des rares personnes qui a rencontré son âme soeur. 

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Tout ce qui nous empêche d’être qui on veut c’est la peur.

Lundi 14 mai 2012 à 12:37

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-"Maman, tu veux quoi pour la fête des mères, je n'ai pas d'idées :/"
-"Que tu réussisses tout dans ta vie, surtout ta vie sentimentale... ça serait mon meilleur cadeau."
 
Et me voilà en larmes, encore. Si elle savait que je ne l'aime plus, que j'en aime un autre. Que je n'imagine plus ma vie sans cet "autre".  Que mon coeur à été plus fort que mon cerveau, que tous mes principes, toute son éducation a été pulvérisé en quelques secondes, par Amour... Que sa petite fille chérie a été infidèle. Et voilà, une fois de plus, j'ai envie de vomir. Je n'arrive plus à manger, ni à dormir. C'est surement ce que je mérite pour le mal que je cause. Je vais encore devoir me forcer à sourire, porter ce masque et faire comme ci j'étais heureuse. Hé you, I'm Happy ! =D...
 
Mettez moi un flingue sur la tempe et décorez les murs avec ma cervelle s'il vous plait ?

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Okashiina kimi ga inai to

Lundi 14 mai 2012 à 6:47

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  J'aimerais tellement qu'il soit là cette nuit, qu'il me prenne délicatement les mains, me regarde avec ses yeux remplis d'amour, colle mon corps contre son torse et me souffle doucement de ne pas m'inquiéter. Sentir son coeur battre à toute vitesse contre moi, savoir qu'il me désire et que je suis devenue indispensable à son bien-être. J'ai besoin de savoir  qu'il est là, qu'il ne me laissera pour rien au monde, que je suis un morceau de son avenir. Que même si on doit attendre 3 ans pour vivre cet Amour au grand jour alors... On attendra. Je sais que c'est lui, qu'il est le bon. Je n'avais juste jamais ressenti ça pour personne. J'ai pourtant déjà été amoureuse, j'ai déjà été en relation sérieuse pendant plusieurs années mais là... cela sonne comme une évidence. Comme si ça avait toujours été lui. Comme ci il m'était indispensable depuis toujours, et que ma vie, sans lui, avait été fade et dénué de sens jusqu'à présent.

  Je sais pourtant au fond de moi, que cette histoire d'amour est tout simplement impossible. La réalité me rattrape, me fait peur. Très peur. Je ne peux me passer de lui et pourtant je ne peux pas l'avoir. On veut se prouver le contraire mais ma vie, ma famille, ils me rattraperont toujours. Je sais que je vais devoir renoncer à ses bras, ses caresses, son regard, sa voix... Renoncer à lui. Je ne sais pas comment m'en relever. Je ne sais pas comment me dire que c'est la vie et que de toute manière cet homme je ne le mérite pas. Je ne suis rien d'autre qu'une enfant à la recherche d'un bonheur que je ne peux avoir. C'est triste.
Et bien que profondément meurtrie et en théorie vouée au spleen pour l'éternité, je me surprenais à me sentir heureuse

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